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La mort devant soi



Autrice: Ophélie Curado

Edition: Autoédité

Tome: 1

Série: La fureur de l'aube

Pages: 488

Synopsis

Juillet 1977, au Sud des États-Unis. Mélina Flores est une belle trentenaire travaillant depuis son enfance dans la ferme laissée par ses parents, au Texas. Elle n'a jamais quitté l'État, ni même été plus loin que le bout de paysage en face de sa fenêtre, prisonnière de ce désert texan dans lequel elle comptait passer le restant de ses jours. Des jours éreintants et futiles, minable serveuse n'espérant rien, comme si Mélina avait toute la vie devant elle. Toute la vie devant elle... Mais son destin bascule le jour où l'on vient lui annoncer qu'il ne lui reste plus qu'une semaine à vivre et qu'il lui faudra payer une somme de plus en plus élevée en fonction des renseignements qu'elle souhaite obtenir sur les circonstances exactes de sa mort. Malgré les premières appréhensions, Mélina constate bien vite que ce n'est pas une plaisanterie et que les deux hommes qui viennent de frapper à sa porte sont prêts à tout pour servir le Destin, ce Destin auquel personne ne peut échapper. Commence alors pour elle, une effroyable et palpitante course contre la montre. Elle éprouvera en une semaine ce que l'on vit dans toute une existence. Entre les douleurs de l'amour, l'amitié qui trahit, le sexe débauché, l'alcool facile et les petits bouts de rêves qui flottent au-dessus des dollars et du sang. Il lui faudra donc apprendre le prix de la vie, la saveur que cette dernière peut offrir à ceux qui savent s'en délecter et ce, avant qu'il ne soit trop tard...

 

Tout d'abord j'aimerai remercier l'autrice de m'avoir contactée via la plateforme SimPlement et de m'avoir fait confiance en me proposant son roman en SP.

L'histoire m'a beaucoup plus, cette tension permanente de savoir que la mort va s'abattre est très grisante.

J'ai particulièrement apprécier cette approche de la mort dans le roman qui démontre que savoir le jour de notre décès n'est pas forcement une bonne chose surtout s'il n'y a rien à faire pour y échapper.

Les personnage sont complexes et attachants. Mélina est désabusée en début de roman et son périple va opérer de véritables changement en elle. Les représentants de la SAM m'ont fait pensé au Slander man. Cette allégorie de la mort fout vraiment la trouille, et j'espère ne jamais les rencontrer.

La plume de l'autrice est intéressante. Seul un détail m'a chagriné. Mélina est censée être une jeune fille sans trop d'éducation, tout du moins n'ayant pas bénéficié d'étude secondaire. La narration dans la presque totalité du roman se fait par sa voix et le texte est truffé de mots très complexes.

Très souvent il prennent forme d'adjectif, comme si l'autrice avait peur de répéter trop de fois la même nuance de bleu ou encore de rouge. En plus d'être quelque peu en désaccord avec le statut de Mélina ces mots sont presque tous assortis de leur définition en notes de fin de page. Je ne sais pas vous mais il n'y a rien de pire pour me sortir de ma lecture que les notes de fin de page. Même si je connais la définition ou encore la traduction je ne peu m'empêcher d'arrêter la lecture pour lire ces petits caractères.

Même si ce dernier point est plutôt un frein à la notation je ne peu pas enlever à cette histoire son inventivité, et l'addiction qu'elle produit. Je lui ai mis la note de 17 sur Livraddict.

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