Auteur: Nicolas Feuz
Edition: Slatkine & Cie
Pages: 224
Synopsis
Note de l'éditeur Un attentat sans commanditaire, des meurtres sans mobile apparent, l’auteur est à son affaire, il est procureur du Canton de Neuchâtel. Dans ce polar essouflant, il fait endosser à son personnage principal la robe d’un magistrat qui pourrait être son double si tout n’était précisément double et trouble dans ce Miroir des âmes : les flics, les filles, les politiques, les juges et jusqu’à ce mystérieux tueur en série que la police a surnommé Le Vénitien parce qu’il coule du verre de Murano dans la gorge de ses victimes. Le style est au couteau, l’efficacité radicale. Implacable et précis, comme un détonateur.
Tout d'abord je tiens à remercier l'auteur et les éditions Slatkine de m'avoir envoyer ce livre. J'étais très impatiente de le découvrir.
Comme pour Eunoto, j'ai beaucoup aimé le ton du roman. L'atmosphère est sombre et le décors semble être couvert de pluie lors de l'entier du roman ce qui rend les scènes encore plus réelles.
Les personnages sont complets et complexes, masculins ou féminin, chacun apportent beaucoup. Ils sont peut-être peu décrit mais on en sait assez pour apprécier chaque lignes de leurs actions.
Les sujets explorés, la traite d'être humain, la prostitution forcée, sont des sujet que je n'ai pas eu beaucoup l'occasion de découvrir dans des romans. C'est "intéressant" de voir ces situations intégrées dans le paysage Suisse.
Le Vénitien est un tueur très intéressant. Il est cruel, artistique et très inventif. Les scènes dans lesquelles il entre en jeu sont troublantes et même un peu dérangeantes. C'est certainement la force de la plume de l'auteur. Cette capacité à nous plonger dans ces scènes qui semblent parfois bien trop réelles.